Témoignage de Mme.Josette Lama

Nous sommes allés à la rencontre de Mme.Lama dans la codillère des Andes au Pérou pas loin de la frontière avec la Bolivie. Voici son histoire:

    "Je suis née en 2007 en Bolivie. Dès ma naissance, on m'a appris à me défendre avec notre puissant crachat. Les Hommes ont tentés de me domestiquer mais j'ai farouchement résisté et je me suis réfugiée plus au Nord au Pérou. J'avais 1 an. J'ai du survivre seule pendant que mes parents étaient loin de moi. 2 ans après, je les ai retrouvée proche de la frontière bolivienne. Ils ont été transporté en cage et ils ont étéemmené à se ballader en rond devant des des personnes sous un ciel rouge et blanc effrayant. D'autres animaux leurs disaient qu'ils étaient au "Cirque". Ce nom résonait dans leur crâne et les effrayaient toujours plus. Ils ont été libérés 1 an après par des hommes en vert et lachés dans la montagne. Ils m'ont retrouvés 1 an après. Nous reprenions notre vie normale et nous voyions un homme et un troupeau de lama. Il nous fonça dessus. Nous nous sommes mis à cracher de toutes nos forces mais rien n'y faisais. Nous nous sommes enfuis en se promettant de venir libérer nos amis la nuit venue. La nuit venue, nous avons brisé les barrières et libéré nos amis. Mais l'humain ne dormais pas et nous a tous capturés. Nous savions qu'il suffisait de sauter par dessus les barrières pour sortir et nous y arrivions des la nuit suivantes et nous nous sommes enfuit vers le nord loin de cet humain tyrannique. Voila 8 ans que tout ceci c'est passé et j'en porte encore les traces: une coupure profonde à la patte à cause d'un fil de barrière. Nous n'avons que de 10 à 20 ans d'espérance de vie et ma mère est fatigué et faible et mon père est mort il y a peu. J'espère vivre aussi longtemps qu'eux."

Donc d'après ce récit, les lamas sont pris à leur environnement parfois jeunes pour vivre dans des cirques et des personnes les libèrent. Mais les éleveurs de lamas sont très présents et ils ont besoin d'espace. Un enclos trop petit les incitent à tenter de s'échapper.


Témoignage receuilli par Marceline, Josette et Jean-Loup

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